L’Hexagone a emprunté en 2020, public et privé confondus, l’équivalent de 13 % de son PIB. Un record.
Afin de répondre à l’effondrement brutal de l’activité, provoqué par les mesures de confinements, les États et les entreprises se sont massivement endettés au cœur de la crise sanitaire. En zone euro, les émissions nettes de dette ont atteint 1 116 milliards d’euros en six mois entre mars et août dernier, «soit le montant des émissions nettes réalisées en un an et demi après la crise financière, entre septembre 2008 et février 2010», note l’économiste Olivier Sirello, dans un billet du blog de la Banque de France.
Dans cet environnement sous haute tension, la France s’est une nouvelle fois distinguée par son goût pour la dette. «Si l’on rapporte au PIB les émissions nettes au cours de cette période, la France occupe la première place dans la zone euro (13,0 %), suivie par les Pays-Bas (12,9%)», avance ainsi l’expert.
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L’Hexagone arrive ainsi en tête du classement aussi bien côté dette publique (38 % des émissions de titres de dette publique à court terme de la zone euro entre mars et août
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